L'ORIGINE DU SOUS BOCK

Le sous-bock est apparu pour la première fois en 1892.  Le 24 juin, un brevet était en effet déposé à Paris pour protéger une " soucoupe éponge" qui devait solutionner le débordement des chopes sur le comptoir.

 

 

 

 

Le sous-bock va alors connaître un rapide succès. En moins de 40 ans, ce sont plus de deux  milliards de "sous verre" qui sont annuellement  produits. 

Outre le côté pratique, les brasseries vont vite comprendre qu'un tel objet peut se révéler être un bon support commercial. Le sous-bock devient alors un objet commercial.

Dans certains pays comme l'Autriche, le sous-bock se déclinera en carte postale : un sous-bock rare très difficile à trouver !

Le sous-bock va connaître également une nouvelle jeunesse avec le carton. A mesure que l'on va approcher de notre siècle, le sous bock va devenir de moins en moins épais. A l'heure actuelle, il ne mesure en moyenne 1.5 millimètres environ.

5 milliards. C'est le nombre de sous-bocks fabriqués chaque année dans le monde dont 3 pour la seule Allemagne. 

La France ? 150 millions "seulement" de sous-bocks produits, loin derrière l'Angleterre, le Benelux (700 millions)

Simple objet pratique devant protéger tables et clients, le sous bock est devenu un objet indissociable de la bière. Il se décline désormais en de formes multiples (rond, carré, hexagonal), en matières diverses (carton, plastique, liège, papier,...).

                       

Pour le plus grand plaisir des collectionneurs, le sous-bock est un des rares objets à collectionner où l'on peut démarrer une collection avec trois fois rien : des amis connaisseurs (que l'on appelle également pilier....et qui auront une excuse pour en déguster une !), un classeur et une bonne dose de passion.

Le sous-bock se trouve sous divers noms selon les pays. Ainsi, vous rencontrerez les noms de Coasters (anglais)- Bierviltjes (néerlandais) ou Beer mats.